jeudi 30 octobre 2014

Concheil munichipal: la "Chatte Que Vous Savez" mise en minorité!


Le nouvel album de Philippe Geluck:
d'aucun(e)s pourraient s'y reconnaître.
L'opposition accroche la CQVS à son tableau de chasse - Pour la première fois depuis le début de la mandature, la Chatte Que Vous Savez, la CQVS donc, a été mise en minorité par les chats de gouttière lors d'une séance du concheil munichipal! Lundi 27 octobre, l'assemblée délibérative de la vallée des chats a en effet rejeté, par huit voix contre sept, une attribution de gré à gré (c'est-à-dire sans mise en concurrence) de la chasse communale voulue par la CQVS. Sur proposition de l'opposition et au terme d'un débat dont on dit qu'il a été "musclé" (En vadrouille, le Kàntzàjammer n'était pas présent), le concheil a préféré opter pour une allocation par adjudication (c'est-à-dire au plus offrant), infligeant sa première défaite publique à la chatte en chef. Qui en a avalé de travers la pâtée qu'on venait de lui servir... A l'issue du vote, effectué à bulletin secret, il a manqué à la CQVS une voix de son camp pour attribuer la chasse au locataire sortant contre un loyer de €7.000. Alors que la mairie avait reçu, par écrit, une contre-proposition d'un chat de la vallée se montant à €9.000. Soit €2.000 de plus à faire entrer, chaque année et pendant neuf ans, dans les caisses de la commune! Il a d'ailleurs fallu que les chats de gouttière, qui en avaient eu vent, mettent cette contre-proposition au débat, la CQVS s'étant bien gardée de l'évoquer elle-même immédiatement en séance pour ne pas compromettre "l'arrangement entre amis" qu'elle avait, de toute évidence, conclu avec le locataire sortant... Nul doute que notre Première chatte est déjà partie à la chasse de son "traître" dont la voix lui a fait si cruellement défaut... Les chats de gouttière, pour leur part, saluent ce matou qui, lui, a vu où se situait l'intérêt de la commune: deux mille euros, ne sont-ce pas six mois de financement pour les nouvelles activités pédagogiques assurées par l'école et payées par tous les chats de la vallée?


Le travail, toujours le travail. Jusqu'à l'épuisement...
Quand on vous dit qu'elle travaille - «Il ne suffira pas à la chatte en chef de participer, ici et là, à des réunions dont le point fort se situe dans l'épaisseur des toasts et la finesse des bulles de crémant pour nous convaincre qu'elle abat du boulot»: cette petite phrase, vacharde, d'un concheiller munichipal de l'opposition, ne rend que partiellement justice à l'intense travail de représentation effectué pour la commune par la CQVS. Le compte-rendu du concheil munichipal du 15 septembre –adopté lundi dans la douleur-- dénombre en effet quelque 37 manifestations, réunions, inaugurations, fêtes et autres réceptions à laquelle notre Première chatte a participé au cours des six derniers mois. Et pas des moindres, qu'on en juge: repas avec l'association foncière urbaine autorisée (AFUA, le 03 mai), concert de l'école de musique de la vallée de Kaysersberg (17 mai), bal de la gendarmerie à Colmar (14 juin), voyage de la fédération Lazare de Schwendi (c’est quoi, ce machin?) en Allemagne (28 et 29 juin), fête de la Saint Wendelin à Niedermorschwihr (06 juillet), fête des épis aux Trois-Epis, fête des ménétriers («Pfifferdaj») à Ribeauvillé (07 septembre). Face à cette activité essentielle et foisonnante, les autres dossiers de la commune peuvent bien attendre…

mercredi 22 octobre 2014

Et patati et patte à chat: les petits échos du Wineck


La Chatte Que Vous Savez. A gauche, avant une élection. A droite, après...
La lune de miel entre majorité et opposition fait "pschittt" - Cela n'a pas traîné: quelques jours à peine après la parution dans "Le Ch@rivari" d'un article sur le surpresseur (lire ici), la "Chatte Que Vous Savez", la CQVS donc, a brutalement  mis fin à la lune de miel entamée en juillet avec les chats de gouttière de l'opposition. Arguant que les informations du Kàntzàjammer n'avaient rien à faire sur la place publique (ah bon?), la CQVS a viré l'opposition de la commission "conseil" où, chaque lundi soir, sont expédiés les affaires courantes et examinés les dossiers devant être débattus en concheil munichipal. Les chats de gouttière avaient été admis à ces réunions préparatoires dans le cadre d'un accord qui aurait dû permettre de "trouver un terrain d'entente afin de pouvoir travailler dans un climat apaisé" (lire ici). "Si la CQVS avait été en mesure d'apporter des réponses à nos questions (sur le surpresseur, ndlr), nous n'aurions pas eu à aller les chercher ailleurs", peste un chat de gouttière. "D'autant que, dès le lendemain du concheil, la rumeur circulait que l'opposition refusait le remplacement d'un équipement nécessaire", poursuit-il. Deux questions viennent à l'esprit: les informations publiées par "Le Ch@rivari" sont-elle erronées? Comportent-elles un quelconque caractère confidentiel? Dans les deux cas, la réponse est "Non"! "L'opposition est responsable de la transparence des affaires de la commune. Nous sommes de ce fait libres de communiquer avec qui bon nous semble ainsi que du choix des canaux d'information que nous souhaitons utiliser à cette fin", poursuit notre chat de gouttière en prévenant qu'"il y aura du sport au prochain concheil" fixé au lundi 27 octobre. Préparez vos caméscopes...



Les deux bornes.
La mairie a le macadam généreux! 


"Quand les bornes sont dépassées, il n'y a plus de limites" - La phrase est attribuée à George Pompidou qui l'aurait prononcée en plein coeur du joli mois de Mai 68. Près d'un demi-siècle plus tard, elle est on ne peut plus d'actualité dans la vallée des chats... En macadamisant il y a quelque temps déjà la jonction entre la rue des Trois-Epis et  la rue de la Vallée, la mairie n'avait pas lésiné sur le bitume.  Il fallait desservir avec une route goudronnée le développement immobilier ayant résulté de la vente de nos bijoux de famille, à savoir les deux terrains du haut. Il s'avère aujourd'hui que, si à l'époque, on avait le bitume généreux, on semblait aussi se soucier comme d'une guigne du bornage. Au point qu'il est établi aujourd'hui que  l'exécutif municipal a débordé avec sa pâte fumante et malodorante jusque dans le jardin du chat Boulange. Après des années de palabres policés avec la "Chatte Que Vous Savez", la CQVS donc, celui-ci a obtenu récemment qu'un géomètre viennent déterrer les bornes. Sur ces photos, le résultat est probant: son jardin a bien été amputé par la commune. Et pas que d'un petit morceau! La CQVS devait s'en douter puisqu'elle, d'ordinaire si prompte à saisir les tribunaux, avait repoussé jusqu'aux dernières limites (si l'on peut écrire!) l'intervention du géomètre... Elle s'était d'ailleurs déjà défendue contre le recours à un homme de l'art lorsqu'en mars, les élections approchant, elle avait fait enterrer dans la précipitation les conteneurs du haut de la rue des Trois-Epis. Il a fallu une grosse colère des propriétaires de deux terrains jouxtant la station de récupération pour qu'elle accepte de procéder à la vérification du bornage! 

mardi 7 octobre 2014

Réseau d'adduction d'eau potable: l'opposition met la (sur) pression


La complainte de la «Chatte Que Vous Savez" (CQVS) - Il est arrivé aux oreilles du Kàntzàjammer que la «Chatte Que Vous Savez», la CQVS (Sous l'oeil du juge, le Kàntzàjammer utilisera en attendant cet acronyme de quatre lettres pour désigner la chatte en chef), donc que la CQVS s’épanche en feulements plaintifs, affirmant «qu’on ne peut pas travailler avec eux» (les chats de gouttière de l’opposition, ndlr) et «qu’ils bloquent tout»! Exemple retenu pour fonder ce (nouveau) procès en blocage institutionnel que la "Chatte Que Vous Savez" fait à ses contradicteurs au concheil munichipal: le sur-presseur du réseau d’eau potable dont le changement, nécessaire, n’a pas été acté lors de la dernière séance de l’assemblée communale «à cause» des chats de gouttière. La réalité, c'est qu’interrogée par ceux-ci après des explications filandreuses et un tantinet incohérentes, la CQVS a préféré renvoyer le vote au prochain concheil munichipal. En précisant que «si le sur-presseur tombe en panne d’ici là, la responsabilité devra en être portée par l’opposition». Sans blague? Sans blague...

Un sur-presseur de marque KSB
Pour bien comprendre ce qu’est un sur-presseur d’eau - Un sur-presseur a pour fonction la mise et le maintien sous pression d’un réseau de distribution d'eau potable pour assurer l’alimentation correcte des robinets chez les particuliers. Ce dispositif permet de relever la pression lorsque celle-ci devient insuffisante pour alimenter des robinets situés en hauteur et/ou éloignés de la source d’alimentation en eau (puits, réservoir, etc…): le sur-presseur va aspirer l’eau et l’acheminer avec une bonne pression jusqu’à ces points de consommation. Le principe de fonctionnement est similaire à celui d’une pompe immergée à la différence qu’un sur-presseur est utilisé pour des réseaux desservant des immeubles d'habitation ou de bureaux, des hôpitaux, des hôtels, des grands magasins ou encore des installations industrielles ou des maisons individuelles. Pour l’essentiel, il s’agit d’un appareil composé d’un moteur équipé d’une ou plusieurs pompes verticales produisant la puissance nécessaire pour provoquer la montée de l’eau dans le réseau avec une pression adéquate, quels que soient les besoins. Chaque pompe est équipée d’un variateur de vitesse et d’un régulateur électronique pour obtenir et maintenir la pression requise.

Le local technique du sur-presseur, rue du Bassin
Quel est le problème dans la vallée des chats? – Installé rue du Bassin (photo ci-contre), l’actuel sur-presseur peine à remplir sa mission après plus de vingt ans de bons et loyaux services. Depuis deux ans voire davantage, des habitants du haut de la commune ne disposeraient plus d’une pression d’eau suffisante pour leurs usages quotidiens. Certains affirment même «ne plus avoir d’eau trois heures par jour»! Le renouvellement de cet équipement communal doit donc être effectué dans les meilleurs délais…

Les deux offres en concurrence – A la suite d’un appel d’offres lancé sous la précédente mandature, deux propositions commerciales sont en présence après l’ouverture des plis. La première, déposée par la société EVACEAU, propose pour €24.500 un sur-presseur de marque Grundfoss équipé d’un variateur de vitesse électronique et d’équipements annexes «dédiés» c'est-à-dire intégrés à l'appareil. Cela signifie qu'en cas de panne, la commune devra obligatoirement passer par le constructeur, les équipements «dédiés» n’étant disponibles ni chez les revendeurs habituels d'équipements électriques ni dans les stocks de secours de la Colmarienne des Eaux, qui gère en maître d’œuvre le réseau d’eau potable de la vallée des chats. De plus, ces équipements «dédiés» se trouvant installés directement sur le sur-presseur, ils risquent d'être endommagés en cas de fuite d'eau.

La deuxième offre, déposée par la société CERIA, propose pour €34.000, un sur-presseur de marque KSB dont le variateur se trouve dans une armoire électrique «déportée», ce qui supprime les risques de dommages en cas de fuite d’eau. Ces équipements «non dédiés» de marque Schneider sont en outre disponibles chez tous les revendeurs et sont compatibles avec les stocks de secours de la Colmarienne d’eau,  garantissant une intervention rapide en cas de panne. La fourniture et l'installation de cette armoire électrique «déportée» explique en grande partie l'écart de prix entre les deux offres. Il faut noter que cette spécificité technique faisait partie du cahier des charges transmis aux fournisseurs pour l'établissement des devis.


"Mais si, je travaille... Vous ne voyez pas?"
«Ce qui se conçoit clairement s’énonce clairement» (vieil adage français) - Ces explications, nécessaires à la compréhension du dossier, la "Chatte Que Vous Savez" n’a su ou pu ou voulu les donner au concheil munichipal! Elles ont pourtant été fournies sans problème à l’opposition par la Colmarienne des Eaux. Encore fallait-il les demander. «Si Madame le Maire s'était un tant soit peu donnée la peine de nous informer de ces éléments en séance, nous aurions probablement voté en conscience le remplacement de l’actuel sur-presseur», explique un chat de gouttière. «Or, à un moment où Paris veut mettre un frein au dérapage des dépenses des collectivités locales, on nous demande d’approuver, le petit doigt sur la couture du pantalon, un investissement de €29.000... Soit €5.000 de plus que l'offre la moins disante! Ou l'équivalent d'un an de financement au village des NAP (les Nouvelles Activités Pédagogiques voulues par la réforme des rythmes scolaires, ndlr). "Et pourquoi pas €28.000? Ou €30.000 alors que €24.500 et €34.000 étaient sortis des plis? La Colmarienne des Eaux, encore elle, nous a donné la clef de l'énigme: la CERIA avait entretemps baissé son offre de €5.000 pour s’aligner sur  la concurrence», poursuit-il. Pour lui, c’est la CQVS et non l’opposition «qui ne fait pas son travail»! «Il ne suffira pas à la CQVS de participer ici et là à des réunions, dont le point fort se situe dans l'épaisseur des toasts et la finesse des bulles de crémant, pour nous convaincre qu'elle abat du boulot», peste encore notre matou. Pour lui, la "Chatte Que Vous Savez" serait une "maniaque du coup de force bonapartiste". "Dès qu'elle est en difficulté sur un dossier qu'elle ne maîtrise pas ou peu, elle fait soit capoter la séance (lire ici le compte-rendu du premier et ubuesque concheil municipal ordinaire de la mandature), soit renvoie l'affaire à la séance suivante», remarque finement notre chat de gouttière à qui on ne la fait pas. "C'est bien connu: quand on manque d'autorité, on a recours à l'autoritarisme!", conclue-t-il, un peu chattemite. Le Kàntzàjammer ronronne...